Les passoires thermiques ont du plomb dans l’aile

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Avec l’application du nouveau DPE (Diagnostic de Performance Énergétique), la donne change sérieusement pour les derniers de la classe. ÉVOTION fait le point pour vous.

Dès le 25 août 2022, les loyers des logements en DPE F (consommation d’énergie comprise entre 331 et 450 kWh an/m2 ou en DPE G (consommation supérieure à 450 kWh an/m2) seront gelés. Il sera impossible d’augmenter le loyer entre deux locataires. Ce n’est pas tout : les logements notés G ne seront plus autorisés à la location dès le 1er janvier 2023.

Voilà qui va changer radicalement le visage du marché de l’immobilier, sachant que les logements notés F ou G représentent actuellement 12 % des annonces de transactions (deux fois plus qu’en 2021). Pour autant, ces logements ne sont pas condamnés – ce qui serait aberrant dans un pays en manquant cruellement – mais ils passeront obligatoirement par la case rénovation thermique.

On observe d’ailleurs que la pénurie de biens à la location est telle que le DPE n’impacte que très peu le marché locatif. L’histoire est différente pour la transaction. Les acquéreurs potentiels ne se bousculent pas pour investir dans des passoires thermiques. Mais la baisse des prix au mètre carré constatée sur les logements classés G, soit 25 % depuis juin 2021 tout de même, pourrait redynamiser ce segment. En effet, les particuliers à la recherche d’une bonne affaire voient là de belles opportunités à saisir…

Du changement pour les annonces immobilières

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Le 4 février 2022, le ministre de l’Économie, des Finances Bruno Lemaire, a signé un arrêté destiné à renforcer les informations données par les professionnels aux consommateurs dans les annonces immobilières.

Applicable à compter du 1er avril 2022, cet arrêté modifie les informations obligatoires à intégrer dans les annonces immobilières pour les biens situés dans une zone soumise à l’encadrement des loyers telles que Lyon et Villeurbanne. Il faudra désormais indiquer :
– Le loyer de base (loyer hors charges)
– Le loyer de référence majoré (qui constitue le plafond du loyer de base)
– Le complément de loyer, qui est applicable lorsque les caractéristiques de localisation ou de confort du bien le justifient.

Il s’agit de fournir des informations financières essentielles pour éclairer les consommateurs dans leur choix de location. À noter que ces nouvelles obligations seront prochainement étendues aux annonces publiées par les particuliers.

Cet arrêté modifie également la règle d’affichage des honoraires des professionnels de l’immobilier. Le barème devra mentionner un tarif maximum ce qui rend possible de revoir à la baisse le prix d’une prestation pour une vente, une location ou une gestion immobilière.

Avec Évotion, soyez toujours au fait des actualités du secteur de l’immobilier !

Pinel Plus ? Des avantages en moins !

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Grâce à la loi Pinel votée en 2014, de nombreux investisseurs ont pu réaliser un placement locatif défiscalisant. Alors qui devait prendre fin au 31 décembre 2021, voilà que ce dispositif joue les prolongations jusqu’en 2024 ! Evotion vous résume la situation.

Jusqu’ici, la réduction fiscale pouvait aller jusqu’à 21 % du coût d’acquisition du logement si le bien était loué au minimum 12 ans (12 % pour 6 ans de location et 18 % pour 9 ans), et ce dans le cadre de loyers plafonnés en fonction de la zone éligible où il se trouvait.

Ce que change Pinel Plus

Pinel Plus entrera en vigueur le 1er janvier 2023 en plus du dispositif Pinel « classique », ces deux dispositifs fiscaux cohabitant au cours des années 2023 et 2024. Le petit nouveau se distinguera par une éligibilité renforcée qui répondra davantage aux questions environnementales et sociales. Mais le plus important, c’est que l’entrée en vigueur de Pinel Plus entrainera une baisse du taux de réduction fiscale du dispositif Pinel tout court !

 

Les taux à partir du 1er janvier 2023 :
– 10,5% pour 6 ans de location
– 15% pour 9 ans de location
– 17,5% pour 12 ans de location.

Les taux à partir du 1er janvier 2024 :
9% pour 6 ans de location
12% sur 9 ans de location
14% sur 12 ans de location.

2 catégories de logements échappent à la baisse :
– Les logements situés dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville.
– Les logements respectant la future RE 2020 et les qualités d’usage établit pour le dispositif PINEL PLUS.

Pour plus de détail, n’hésitez pas à contacter l‘équipe Gestion Locative d’Evotion : ils parlent le Pinel couramment !

 

©Photo drone : www.laconciergerie.art

PLU-H : ça bouge pour la métropole

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Le nouvel exécutif métropolitain veut modifier le Plan Local d’Urbanisme et de l’Habitat (PLU-H) et poser la marque de la transition écologique en lançant une nouvelle enquête publique qui se déroulera début 2022.

La densification autour des gares et des lignes majeures de transport est déjà dans les cartons. En « compensation » de cette intensification, le PLU-H va augmenter les espaces boisés classés et les coefficients de pleine terre pour les jardins des nouvelles copropriétés.

L’objectif est de favoriser la densité plutôt que l’étalement urbain. Exit donc le projet d’Anneau des Sciences (périphérique ouest) ou la vague de surf à Grigny, pour conserver ou développer les zones naturelles, telles que la ferme urbaine Terre des Lièvres à Caluire.

Autre tendance marquante, la démotorisation des ménages : doublement des stationnements vélos dans les nouveaux immeubles et diminution des places octroyées aux voitures.

Les décisions finales qui modifieront profondément le PLU-H impacteront aussi notre approche du marché. Chez Evotion, nous suivons au plus près ces évolutions pour adapter au mieux nos services aux locataires, propriétaires et co-propriétaires qui nous font confiance.

Loyers : le Grand Lyon encadré !

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Bordeaux Métropole, Grand Lyon et Montpellier Méditerranée Métropole étaient candidates à l’expérimentation d’encadrement des loyers ; Emmanuelle Wargon, ministre déléguée chargée du Logement, leur a donné son feu vert le 3 septembre dernier.

Ce dispositif introduit par la loi Elan de 2018 pour une durée de cinq ans, concernait jusqu’à présent uniquement les villes de Paris, Lille et le territoire de Plaine-Commune en Seine-Saint-Denis. Ce sera donc effectif pour le Grand Lyon d’ici le début de l’année 2022, après arrêté préfectoral fixant les loyers de référence applicables. Elle doit, pour l’instant, s’étendre jusqu’à fin 2026.

Ce dispositif que l’on peut spontanément trouver bon et généreux reste controversé. Rappelons que la pression sur les prix des loyers en zones tendues résulte d’un déséquilibre structurel entre offre et demande de logements.

Rappelons également que, malgré les efforts importants du logement social pour élargir le parc, l’investissement privé reste le premier levier du développement de logements. Or si la confiance des investisseurs privés est entamée, le coup de frein peut être brutal !

Evotion va suivre de près les impacts de cette mesure pour vous tenir informés et ajuster, si besoin, ses services à cette nouvelle donne.

 

©photo : Agence La Conciergerie Lyon – wwwlaconciergerie.art

Prix de l’immobilier : les tensions dans les grandes villes persistent

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Pour le 6e mois d’affilée, la totalité des villes de plus de 100 000 habitants voient les prix de l’immobilier augmenter.

Ce constat reste valable dans la plupart des villes de plus de 50 000 habitants. L’Île-de-France ne fait pas exception en la matière puisque 75% des villes connaissant une hausse de plus de 10% sont situées hors région parisienne.

La hausse des prix de l’ancien s’accélère

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La crise sanitaire et trois confinements n’y auront rien fait : le rythme annuel de la hausse des prix ne faiblit pas.

L’accélération initiale du printemps 2019 s’est poursuivie en janvier 2021 et au-delà.  Pour l’ensemble du marché, l’augmentation est de 6.7 % sur un an (+ 4.7 % en janvier 2019, + 3.6 % en janvier 2018). C’est le marché de la maison individuelle qui remporte la palme (+ 7.7 %), les appartements réussissant un score tout à fait honorable (+ 5.9 %).

Le marché n’avait pas connu de progression aussi rapide depuis l’été 2011 ! On note toutefois une transformation de la demande initiée par les difficultés des ménages modestes à réaliser leur projet immobilier. Le marché se déplace ainsi vers des produits plus chers : meilleure qualité et localisation plus recherchée.

Les prix affichés ont modestement reculé en janvier 2021. Pour autant, les offres des vendeurs n’annoncent pas de véritable accalmie sur le front des prix. Cette situation est traditionnelle des mois d’hiver, mais la dynamique haussière des prix reste tenace.

Marché de l’immobilier : la pandémie rebat les cartes

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Les chiffres sont très clairs : le stock de logements à vendre est au plus bas. Le volume de transactions sur l’année 2021 devrait donc baisser. Un mal pour un bien ? Cette rareté relative de l’offre permet de maintenir les prix, exception faite de Lyon et des principales villes de France où un léger recul est possible.

L’attitude des banques et des ménages dans les mois à venir est incertaine. Si les taux restent particulièrement bas, la confiance des prêteurs conjuguée aux inquiétudes économiques des ménages pourrait limiter les effets d’une conjoncture particulièrement favorable pour emprunter.

Le rééquilibrage des prix au profit des villes moyennes représente un phénomène encore trop récent pour en faire une tendance lourde. Mais la remise en cause de la métropolisation est une petite musique qui résonne de plus en plus du côté des professionnels de l’immobilier.

Enfin, Evotion observe une conséquence notable de la crise du Covid : le retour des meublés. De nouveaux comportements sont nés du confinement et du télétravail. Quitter les grandes villes est une idée qui fait son chemin, mais comme elles concentrent la majorité des employeurs, la participation régulière à des réunions de travail en présentiel reste indispensable. La location ponctuelle de meublés apporte une réponse adaptée à ce nouveau besoin, au point de représenter aujourd’hui près de 25 % du parc locatif parisien.