Vente immobilière : quelle répartition des charges de copropriété entre vendeur et acquéreur ?

Evotion, Lyon, gestion location, syndic, vente, transaction

Quand un bien en copropriété est vendu, les modalités de répartition des charges sont généralement négociées par l’acquéreur.

Evotion pour sa part applique les règles des articles 6-2 et 6-3 du décret de 1967  et demande au vendeur d’acquitter les provisions exigibles du budget prévisionnel et les éventuelles provisions hors budget, jusqu’à la notification du transfert de propriété par le notaire. Après cette notification, nous demanderons à l’acquéreur de s’acquitter des charges exigibles. Lors de l’assemblée d’approbation des comptes, le trop ou le moins perçu sur provisions sera porté au crédit ou au débit de celui qui sera copropriétaire à la date de l’approbation des comptes.

À ces dispositions s’ajoutent les règles relatives aux avances et au fonds de travaux : les avances sont remboursées au vendeur, alors que les cotisations relatives au fonds de travaux, créé par la loi ALUR, restent attachées au lot.

Vendeur et acquéreur s’entendent souvent sur une répartition des charges. Ces conventions prévues au compromis ne sont pas opposables au syndic, tenu par les règles légales. Il apparaît indispensable de le rappeler aux parties.

L’incidence de la réforme de la copropriété

Quand des travaux sont décidés entre le compromis et l’acte authentique, les nouvelles dispositions en vigueur depuis le 1er juin 2020 sont à prendre en compte dans les clauses du compromis.

Une assemblée n’est plus obligatoire dans les petites copropriétés (5 lots maximum à usage de logements, bureaux ou commerces, avec un budget prévisionnel moyen de 15 000 € sur une période de 3 exercices). Une réunion informelle ou par consultation écrite suffit à adopter les décisions relatives aux travaux (l’unanimité reste requise).
Dans les copropriétés ne comportant que 2 copropriétaires, des travaux peuvent être décidés unilatéralement par le copropriétaire majoritaire.

Marché de l’immobilier : la pandémie rebat les cartes

Evotion, Lyon, gestion location, syndic, vente, transaction

Les chiffres sont très clairs : le stock de logements à vendre est au plus bas. Le volume de transactions sur l’année 2021 devrait donc baisser. Un mal pour un bien ? Cette rareté relative de l’offre permet de maintenir les prix, exception faite de Lyon et des principales villes de France où un léger recul est possible.

L’attitude des banques et des ménages dans les mois à venir est incertaine. Si les taux restent particulièrement bas, la confiance des prêteurs conjuguée aux inquiétudes économiques des ménages pourrait limiter les effets d’une conjoncture particulièrement favorable pour emprunter.

Le rééquilibrage des prix au profit des villes moyennes représente un phénomène encore trop récent pour en faire une tendance lourde. Mais la remise en cause de la métropolisation est une petite musique qui résonne de plus en plus du côté des professionnels de l’immobilier.

Enfin, Evotion observe une conséquence notable de la crise du Covid : le retour des meublés. De nouveaux comportements sont nés du confinement et du télétravail. Quitter les grandes villes est une idée qui fait son chemin, mais comme elles concentrent la majorité des employeurs, la participation régulière à des réunions de travail en présentiel reste indispensable. La location ponctuelle de meublés apporte une réponse adaptée à ce nouveau besoin, au point de représenter aujourd’hui près de 25 % du parc locatif parisien.