La copropriété en vert et avec tous

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Ils participent à l’agrément visuel des copropriétés qui en disposent, mais peuvent aussi s’avérer sources de problèmes : ce sont les espaces verts. Evotion vous éclaire sur les règles de base à connaître pour éviter d’en faire des salades…

Par définition, les espaces verts appartiennent aux espaces communs à disposition de l’ensemble des copropriétaires. À ce titre, ils sont régulièrement le théâtre de litiges compte tenu des obligations qui y sont liés, comme la fréquence d’utilisation, l’entretien et son financement.

Éviter ces litiges demande avant tout une bonne connaissance du règlement de copropriété, lequel varie au cas par cas ! Pas simple… Alors essayons de globaliser un minimum. En ce qui concerne les espaces verts, le règlement de copropriété peut par exemple interdire certains végétaux pour cause de désagréments ou de risques : toxicité, envahissement, inadaptation climatique, etc… Ces interdits s’appliquent d’ailleurs aux espaces verts privatifs.

Ce constat induit déjà qu’aucun copropriétaire ne peut prendre l’initiative d’effectuer des plantations en l’absence d’accord des autres. C’est une base, mais c’est important à souligner.

Vient naturellement la question du budget d’entretien et d’aménagement de ces espaces verts communs. Pour cela et pour être précis, il y a la loi du 10 Juillet 1965. Elle prévoit la nécessité d’un vote en Assemblée Générale avec vote à la majorité absolue pour l’aménagement et une majorité simple en ce qui concerne l’entretien. Les charges sont assumées par les copropriétaires selon le tantième qu’ils possèdent.

Enfin rappelons que le jardin privatif est soumis aux mêmes exigences qu’un logement. Le copropriétaire doit veiller à ne pas provoquer de troubles du voisinage. Pas de bains de soleil en rez-de-chaussée qui pourraient provoquer des actes d’exhibitions condamnables par exemple…

Voilà un aperçu de cet aspect particulier de la copropriété. N’hésitez pas à nous contacter pour toute question à ce sujet : le groupe Évotion a aussi la main verte !

L’incidence de la réforme de la copropriété

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Quand des travaux sont décidés entre le compromis et l’acte authentique, les nouvelles dispositions en vigueur depuis le 1er juin 2020 sont à prendre en compte dans les clauses du compromis.

Une assemblée n’est plus obligatoire dans les petites copropriétés (5 lots maximum à usage de logements, bureaux ou commerces, avec un budget prévisionnel moyen de 15 000 € sur une période de 3 exercices). Une réunion informelle ou par consultation écrite suffit à adopter les décisions relatives aux travaux (l’unanimité reste requise).
Dans les copropriétés ne comportant que 2 copropriétaires, des travaux peuvent être décidés unilatéralement par le copropriétaire majoritaire.

Un peu de lumière sur les droits de vote en AG !

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En se référant aux 3 articles suivants, vous pourrez avoir un peu plus de connaissances sur la notion de majorité dans les droits de vote en assemblée générale.

L’article 24 : Majorité des voies des copropriétaires présents ou représentés lors de l’assemblée générale.

Par exemple, dans une copropriété de 10 000 tantièmes, si 5 000 tantièmes sont présents ou représentés, il nous faudra la moitié de ses 5 000 tantièmes, à savoir : 2500 + 1 tantièmes.

L’article 25 : Majorité des voies de tous les copropriétaires présents ou non.

Là par exemple, dans une copropriété de 10 000 tantièmes, il faudra 5 000 + 1 tantième, soit la majorité de la totalité de la copropriété.

Quant à l’article  26 : Double majorité. Conditions cumulatives : 50% de copropriétaires qui représentent 2/3 des voies.

Par exemple, dans une copropriété de 50 copropriétaires, la majorité est 26 copropriétaires et ses 26 personnes doivent représenter 2/3 des voies donc dans une copropriété de 10 000 tantièmes, il faudra 6667 tantièmes.

 

Est-ce plus clair ? Si non, nous sommes à votre disposition pour vous apporter plus de précisions.